Les élus guadeloupéens demeurent plus que jamais mobilisés pour la sortie de la crise.
Le collectif d’organisations a déposé une plate-forme de revendications qu’il a souhaité rappeler dans l’exposé des motifs qui figure au début de l’accord de méthode signé par les élus guadeloupéens.
Les élus rappellent qu’ils ne sont pas porteurs de ces revendications et qu’ils en désapprouvent d’ailleurs certaines, mais considèrent qu’après 4 semaines de crise, il est nécessaire d’ouvrir le dialogue sur chacun de ces points pour permettre la sortie de crise.
Les élus guadeloupéens réaffirment qu’aucune négociation ne pourra se tenir sans la présence de l’État, concerné directement ou indirectement par nombre des revendications portées par le collectif des organisations.
Ces négociations doivent impérativement se tenir, par atelier, dans un esprit de concertation et de respect de l’ensemble des parties et des personnalités qui les représentent.
Ils dénoncent en conséquence avec la plus grande fermeté les insultes, les injures et les menaces proférées contre les élus.
Par ailleurs, les élus guadeloupéens réaffirment leurs propositions concrètes sur les sujets qui concernent le quotidien des guadeloupéens, et qu’ils continueront de présenter et de mettre en œuvre au service du pays.
Justine BENIN, Ary CHALUS, Jean-Philippe COURTOIS, Victoire JASMIN, Guy LOSBAR, Victorin LUREL, Max MATHIASIN, Jocelyn SAPOTILLE, Olivier SERVA, Dominique THEOPHILE, Hélène VAINQUEUR-CHRISTOPHE.