Le Président du Conseil départemental, Guy LOSBAR, et le Préfet de la région Guadeloupe, Alexandre ROCHATTE, ont procédé à la présentation et à la signature de
la convention du Service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE), ce vendredi 8 juillet, à 9h30, à la Résidence départementale, au Gosier.
Cette présentation et cette signature de convention entre le Département et l’État, en présence des principaux partenaires (Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, Caisse d’allocations familiales, Pôle Emploi, Mission locale pour l’emploi et l’entreprenariat, Cap Emploi, etc.) signent le lancement de la démarche SPIE.
La mise en place de ce SPIE reflète parfaitement les ambitions affichées par l’exécutif départemental dans le Plan de mandature 2021-2028. Promouvoir des démarches d’insertion durable dans l’emploi pour les publics précaires reste l’une des priorités phares du Conseil départemental.
Qu’est-ce que la démarche SPIE ?
Dans une logique de guichet unique, la démarche SPIE permettra à toutes les structures appelées à intervenir dans le parcours des personnes qui rencontrent des difficultés particulières pour s’insérer sur le marché du travail de se coordonner et de simplifier les démarches. Ces partenaires seront sollicités en fonction des situations sur différentes thématiques (création d’entreprise, insertion, formation, handicap, logement, mobilité, etc.).
Le fonctionnement de ce SPIE repose sur un travail collectif des acteurs de l’insertion. Ainsi, ils s’engagent dans une rénovation des pratiques professionnelles, afin de garantir à l’ensemble des bénéficiaires des minima sociaux un accompagnement reposant sur une approche globale de leurs besoins et qui place le retour à l’activité au centre de leur parcours d’insertion.
Ce travail se décline en trois axes :
- axe 1 : l’entrée dans le parcours, à travers la définition du projet professionnel et le diagnostic socio-professionnel,
- axe 2 : le suivi du parcours. Il s’agit de la phase d’accompagnement et de suivi pendant le parcours, d’une réorientation éventuelle, etc.,
- axe 3 : l’offre d’accompagnement social et professionnel, pour une mise en commun, une plus grande visibilité et un accès facilité.
Des référents uniques seront nommés au sein de chaque structure et des plages de réception des publics cibles (voir par ailleurs) seront déterminées pour plus d’efficacité dans la réponse à apporter. Ces référents uniques seront en relation directe avec les demandeurs d’emploi. Pour faciliter ce travail d’accompagnement des publics en
difficultés, des outils numériques seront mobilisés. Il s’agit par exemple de la plateforme Inclusion .
Les publics cibles du SPIE
Les cibles prioritaires :
- jeunes de 18/26 ans (jeunes majeurs sortant de l’aide sociale à l’enfance (ASE), jeunes placés sous main de justice, jeunes parents avec freins sociaux,
- bénéficiaires du revenu de solidarité active, RSA (bénéficiaires du RSA de + de 50 ans, en situation d’isolement avec enfant(s) à charge et en recherche d’emploi, disponibles pour un retour à l’emploi, hommes primo entrants âgés de 26 à 40 ans et femme célibataire primo entrant sans enfant.
Les cibles complémentaires :
- demandeurs d’emploi handicapés bénéficiaires de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) et ceux sans revenu,
- femmes demandeuses d’emploi âgées entre 30 et 45 ans, avec plus de 3 ans d’inscription, sans revenu.
- Plus de 6 000 personnes, qui constituent les publics du SPIE, pourront bénéficier de cet accompagnement spécifique.
Le budget
Le budget consacré à cette opération sur notre territoire s’élève à 625 000 euros. Il contribuera à financer, entre autres, la création d’outils collaboratifs, la formation des
acteurs de l’insertion pour s’approprier de nouvelles pratiques et supports, la création d’une équipe dédiée au fonctionnement du SPIE, les prestations de co-conception et coordination des professionnels de l’insertion et la communication.