Ce vendredi 26 juillet, la Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) Grain d’Or a été inaugurée au Jardin Botanique Départemental de Basse-Terre.
La nouvelle MSP vise à améliorer la santé des habitants. Elle regroupe des professionnels de santé libéraux autour d’un projet commun. Cette structure offre une prise en charge globale et personnalisée. Elle est accessible à tous, y compris pour les problèmes de santé chroniques.
L’association GUADEDUKA a initié le projet, active depuis 2016 dans l’éducation thérapeutique. La Collectivité Départementale a soutenu la mise en place. Elle a remis les locaux aux normes.
L’Agence de Santé de Guadeloupe Saint-Martin, Saint-Barthélémy a fourni les équipements.
Désormais, ce site deviendra également un sanctuaire pour une nouvelle approche d’accompagnement des patients atteints de maladies chroniques. Grâce au programme « Du mouvement pour ma vie », les praticiens proposeront des activités physiques personnalisées inspirées par les grandes figures sportives emblématiques de la Guadeloupe. Celles-ci sont illustrées notamment par l’œuvre de Richard Victor Sainsily, « Itinérances Honorifiques – Sports & Natures ». Ce projet rend hommage aux grands sportifs guadeloupéens à travers un parcours scénographique comprenant des installations artistiques.
L’inauguration a réuni de nombreux invités. Les discours ont souligné l’importance de la MSP pour la communauté. Les visiteurs ont pu découvrir les locaux et rencontrer les professionnels de santé. L’ambiance était chaleureuse et accueillante.
La MSP Grain d’Or représente un modèle de soins innovant. Elle promet de faire une réelle différence pour la santé publique.
Le 25 avril 2024, le Conseil départemental, l’ARS et la CNSA donnent le départ de la deuxième édition des rencontres territoriales de l’autonomie qui se tiennent jusqu’au 17 décembre dans toute la France.
14 rencontres dans toute la France
La première édition des rencontres territoriales de l’autonomie s’est tenue en 2023. Elle a réuni plus de 620 acteurs de la branche autonomie de la Sécurité sociale : élus, directeurs d’agences régionales de santé (ARS), directeurs autonomie des conseils départementaux, directeurs de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA)…
Ces rencontres ont posé les bases d’un partenariat étroit, nourri par un dialogue très franc à partir duquel les partenaires de la branche vont travailler les feuilles de route territoriales en 2024.
L’objectif de ces rencontres est de renforcer la qualité du service public de l’autonomie pour répondre aux besoins des personnes handicapées, des personnes âgées et de leurs aidants.
À nouveau, en 2024, 14 rencontres territoriales de l’autonomie se tiendront dans toute la France, en métropole, en Corse comme en Outre-mer. Les participants bénéficieront d’un temps de travail d’une journée pour poser les premiers jalons des feuilles de route locales et définir un calendrier de conventionnement commun.
Le défi réussi de la création de la branche Autonomie
En 2021, la CNSA, les ARS et les conseils départementaux se sont vu confier par le législateur une mission historique : la création d’une nouvelle branche de Sécurité sociale pour prévenir et prendre en charge le risque lié à la perte d’autonomie.
Grâce à l’implication de tous les acteurs, un cadre de coopération national a été adopté en 2023. Ce cadre doit à présent être décliné localement pour garantir aux citoyens une équité d’accès à leurs droits, tout en tenant compte des spécificités propres à chaque territoire.
C’est l’enjeu de la deuxième édition des rencontres territoriales de l’autonomie dont le tour de France commence le 25 avril 2024, en Guadeloupe.
La première rencontre territoriale de l’autonomie 2024 en Guadeloupe
Cette année, c’est par la Guadeloupe que commence le tour de France des rencontres territoriales de l’autonomie. Un département symbole des enjeux propres aux Outre-mer en matière d’autonomie.
La Guadeloupe fait partie des départements français les plus concernés par le vieillissement démographique et par une offre moindre que dans le reste de la France (cf. chiffres-clés en page 3). Pour y faire face, elle bénéficie depuis 2021 du « plan de rattrapage de l’offre personnes âgées dans les régions insulaires et ultramarines ».
Toujours dans une logique de rattrapage, la Guadeloupe et les Outre-mer sont prioritaires dans l’attribution des crédits dédiés à la création de 50 000 solutions nouvelles pour les personnes en situation de handicap, annoncés lors de la Conférence nationale du handicap 2023.
Au titre de sa mandature 2021-2028, l’Assemblée départementale poursuit l’objectif d’amélioration du service public de l’autonomie par un fort accompagnement de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et la création d’une Maison de l’Autonomie et du Handicap, véritable guichet unique pour l’inclusion des séniors et des personnes en situation de handicap. Ce guichet permettra d’informer, d’orienter les démarches et faciliter l’accès aux droits des usagers et de leurs aidants.
L’Assemblée départementale travaille à la création à l’échelle territoriale d’un gérontopole afin de fédérer les acteurs du bien vieillir et promouvoir la santé des personnes âgées sur la base de 4 axes principaux : la recherche, la formation, la silver économie et l’innovation.
La première rencontre territoriale de l’autonomie 2024 se déroule le jeudi 25 avril de 08h00 à 17h30.
Elle réunit une trentaine de personnes à la Résidence départementale et se tient en présence de :
- Guy Losbar, président du Conseil départemental de Guadeloupe
- Gabrielle Louis-Carabin, présidente de la commission personnes âgées et du Conseil de la Citoyenneté et de l’Autonomie
- Jean-Luc Perian, président de la commission personnes handicapées du Conseil départemental de Guadeloupe et président de la commission exécutive de la MDPH de Guadeloupe
- Laurent Legendart, directeur général de l’ARS Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy
- Virginie Magnant, directrice de la CNSA
Ce jeudi 14 Mars 2024, le Conseil départemental a participé à la journée thématique de la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires) qui s’est déroulée en Martinique sur le thème : « Comment construire aux Antilles-Guyane un parcours de prise en charge de la personne âgée, de la personne en situation de handicap ou atteinte de maladies chroniques, de l’entrée dans les dispositifs jusqu’à la fin de vie ? ».
La délégation départementale était composée de M. Jean-Luc PERIAN, Président de la Commission Personnes Handicapées, de Madame Dominique RAMZAY, Directrice Personnes âgées/ Personnes handicapées et du Dr Carole LO MONACO, Médecin territorial de la Direction personnes âgées/ personnes handicapées.
Lors de l’ouverture des travaux, M. Jean-Luc PERIAN, a mis en relief la participation centrale de la Collectivité départementale à la construction des parcours de prise en charge, face à l’ampleur des maladies chroniques, à la diversification des risques sanitaires et environnementaux, au vieillissement de la population, au poids des inégalités sociales et territoriales de santé. Ce fut l’occasion aussi pour lui de présenter les axes stratégiques qui seront consignées au prochain schéma départemental Grand âge et Autonomie, notamment :
- La prise en compte des besoins des personnes âgées et handicapées;
- L’amélioration de la coordination à travers la future Maison de l’Autonomie et du Handicap;
- La création du service d’accueil familial;
- La mise en œuvre d’un Gérontopôle, le déploiement de l’outil ICOPE (pour le repérage des fragilités), les urgences gériatriques.
Plusieurs tables-rondes ont permis de mettre en relief les retours d’expériences des territoires en matière de prise en charge. Le Conseil départemental à travers la table ronde consacrée aux interventions du parcours de soins, par l’exposé du Dr Carole LO MONACO a présenté son dispositif de maintien à domicile.
Dispositif qui doit s’appuyer sur la promotion de la prévention, sur une démarche territoriale d’amélioration de l’Habitat, la lutte contre l’isolement, le repérage des fragilités, le renforcement des dispositifs d’aide aux aidants (dispositifs de répit dans le cadre de l’APA, Hébergement Temporaire de secours…).
La nécessité de mettre en œuvre des parcours de prise en charge pour les personnes âgées et handicapées, c’est permettre un meilleur suivi des personnes, en donnant une réponse adaptée à leurs besoins et à leurs attentes. L’ambition consiste également à mettre en place des filières de prise en charge. Il est important que les filières existent à l’échelle régionale comme interrégionale, en œuvrant à la mutualisation des moyens et des professionnels, garantie du partage et de l’interprofessionnalité.
Acteur majeur des Solidarités, l’organisation de la collectivité départementale autour du maintien à domicile des personnes âgées et handicapées a été largement saluée par l’ensemble des partenaires.
C’est afin de répondre à la problématique de l’accès aux soins à laquelle est confrontée la population de Terre-de-Bas, que l’ARS et le Conseil Départemental ont mis en place au sein du Centre local d’action sanitaire et social (CLASS) un espace médical, équipé selon les conditions techniques et professionnelles requises. Cet espace sera destiné aux médecins qui participent ou qui souhaiteront participer à l’activité de Permanence des Soins Ambulatoires à Terre de Bas.
Depuis deux mois, en plus du lundi, les habitants de Terre-de-Bas peuvent consulter un médecin de ville le vendredi toute la journée et le samedi matin. Un médecin est aussi présent sur l’île le week-end durant les horaires de la permanence des soins ambulatoire (PDSA), soit du vendredi 20 heures au samedi 8 heures et du samedi 12 heures au dimanche 8 heures.
Ces locaux du CLASS ont vocation à accueillir d’autres professionnels de santé, en leur donnant ainsi la possibilité d’exercer dans de bonnes conditions, contribuant ainsi à l’attractivité de ce territoire et à une meilleure réponse aux besoins de la population.
Le Département a assumé les dépenses structurelles à hauteur de 140 000€, telles que la rénovation du bâtiment, la salle d’attente, le bloc de consultation et l’accès des personnes à mobilité réduite. De son côté, l’ARS a pris en charge l’équipement médical nécessaire.
L’inauguration du cabinet médical à Terre de Bas indique la volonté du Conseil départemental et de l’ARS d’œuvrer pour l’accès effectif aux soins pour la bonne santé des usagers du système de santé, à l’échelle de l’ensemble de l’Archipel.
Ce jeudi 26 janvier, le Président du Conseil Départemental, Guy LOSBAR, accompagné de la Vice-Présidente Maryse ETZOL et du Sénateur Dominique THÉOPHILE, a rencontré le Ministre de la Santé François BRAUN, en présence du DGARS Laurent LEGENDART.
Cette rencontre, portant sur les priorités de santé publique essentielles voire urgentes pour notre territoire a constitué un temps d’échange particulièrement riche et fructueux.
En premier lieu, dans la perspective de la mise en service prochaine du nouveau CHU, il a été convenu de mettre à plat la situation financière de l’établissement et d’élaborer un plan de redressement visant à garantir la continuité et la qualité des soins.
C’est dans ce cadre qu’il s’agira de veiller à la pérennisation du cyclotron, en simplifiant et en améliorant le partenariat entre le CIMGUA et le CHU, qui mettent en oeuvre un dispositif essentiel pour la prise en charge des cancers en GUADELOUPE.
Le Ministre a par ailleurs indiqué l’attention particulière qu’il entend accorder à la situation spécifique de l’organisation des soins en Guadeloupe, qui passera notamment par un financement du système de santé plus adapté et plus efficace, basé sur une plus large concertation avec les acteurs locaux.
Parmi les priorités, le Ministre a entendu nos propositions suivantes :
- La nécessité d’améliorer la prise en charge des maladies chroniques (Hypertension, diabète, insuffisance rénale) par une promotion de la santé renforcée auprès du grand public, en milieu scolaire, auprès des jeunes, notamment par les relais des dispensaires, et par la promotion de l’activité physique et sportive.
- La nécessité de procéder à la mise en oeuvre du dépistage organisé du cancer de la prostate chez l’homme et à l’abaissement de l’âge cible du cancer du sein chez la femme. Il s’agit en effet de répondre à l’incidence exceptionnelle de ces deux types de cancer en Guadeloupe.
La question des personnels soignants suspendus, déjà signalée par les élus guadeloupéens, a été également évoquée et continuera de faire l’objet de rencontres avec les Ministères des Outre mer et de la Santé, afin de trouver des propositions de solutions sous l’arbitrage de la Haute Autorité de Santé.
Le Président LOSBAR se réjouit des perspectives ouvertes par cet échange qui augure d’une concertation renforcée en faveur de l’amélioration de l’offre de soins en Guadeloupe.
À l’initiative du President du Département, Guy Losbar, et en présence (en visioconférence) du Président de Région, Ary Chalus et du Président Serge Letchimy, Président de la CTM, et des principaux acteurs du dossier en Guadeloupe (le Maître Harry Durimel, Sarra Gaspard, Jean-Marie Flower, Président de l’association Vivre, Luc Reinette du FKNG, Laurence Maquiaba de l’ANG, Jean-Pierre Bwakanpech du MIR, Philippe Rotin de l’UPG, Jean-Jacob Bicep de l’UPLG, Yann Ceranton de l!association Alé Vini) s’est tenue la première rencontre jetant les bases d!un front uni entre les élus, les institutions, les associations, les avocats, les scientifiques et les citoyens révoltés par le non-lieu lieu prononcé dans l!affaire du scandale du chlordecone.
Cette première réunion, qui s’est tenue le mardi 10 janvier 2023 à la Résidence départementale, a ainsi acté la nécessité d!une mobilisation concertée entre la Guadeloupe et la Martinique.
Les parlementaires (dont Olivier Serva, Max Mathiasin et Elie Califer), les élus régionaux et départementaux, le Bâtonnier de la Guadeloupe, M. Josselin Troupé, les représentants d’associations, de la société civile, de protection de l!environnement et des experts de ce dossier, ont réitéré la nécessité au-delà de l’indignation, de passer à l!action collective sur le long terme.
Face à ce qu!il considère comme une insulte et une humiliation pour les peuples de Guadeloupe et de Martinique, le Président Guy Losbar a rappelé qu!une réponse juridique n’était pas suffisante.
Aussi, les principaux acteurs travailleront à la mise en œuvre d!un plan d!actions commun, visant notamment à mener à son terme l!action judiciaire, renforcer l’information des populations et le dépistage, obtenir de l’État l!indemnisation des préjudices sanitaires et économiques subis, favoriser les actions de dépollution des terres, renforcer l’accompagnement des acteurs de la recherche, faire adopter une loi actant la responsabilité de l’État et travailler sur les secteurs agricoles et de la pêche, particulièrement impactés par cette contamination.