Depuis le 1er novembre, le Dr. Maryse ETZOL traverse l’Atlantique pour sensibiliser aux défis des maladies chroniques, comme le diabète et le cholestérol. Ce périple est bien plus qu’une simple traversée maritime : il incarne le quotidien de chaque malade, une lutte constante pour garder le cap. Son arrivée à Marie-Galante est attendue ce mardi 26 novembre 2024, entre 12 heures et 13 heures, marquant la fin d’un voyage bouleversant de défis personnels et de courage.
Dans chaque vague affrontée, dans chaque nuit en mer, le Dr. ETZOL a retracé le parcours du malade chronique :
- Le choc de l’annonce, comme le premier jour en mer, est un saut dans l’inconnu, où les repères disparaissent. Pour le Dr. ETZOL, mettre les voiles sans réelle préparation physique a symbolisé ce choc que vivent ceux qui apprennent leur maladie.
- L’endurance et la discipline, pour résister aux éléments, comme un malade doit résister aux tentations et adapter son quotidien : Dr. ETZOL a dû surveiller son énergie, ses ressources, pour tenir bon malgré la fatigue et l’épuisement, comme un malade surveille sa glycémie et ses habitudes jour après jour.
- La force mentale, essentielle pour surmonter chaque tentation d’abandonner. Quand les vents sont trop forts ou le moral vacille, l’effort sportif se transforme en acte de survie. Pour le Dr. ETZOL.
- La gestion des imprévus, comme les crises d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie qui surviennent sans prévenir, l’a obligée à des ajustements constants, une vigilance de chaque instant, pour atteindre son objectif sans dériver.
Cette traversée, c’est un cri du cœur pour tous ceux qui vivent cette lutte silencieuse au quotidien.
En son nom et au nom de l’ensemble des élus départementaux, le Président du Conseil départemental, Guy LOSBAR félicite Dr. Maryse ETZOL pour ce beau défi. À travers cette aventure, elle nous transmet un message de force et de résilience et rend un hommage à tous ceux qui, comme elle, se battent jour après jour.
Le Président du Conseil départemental Guy Losbar et la Vice-Présidente, Maryse Etzol étaient conviés en qualité d’intervenants au Congrès de la FEHAP (Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés solidaires) qui se déroulait à AJACCIO les 17 et 18 Octobre autour du thème « Au cœur des territoires, des contraintes aux opportunités ».
Le Président Guy Losbar est intervenu dans le cadre de la table-ronde « Les Territoires face au défi de l’attractivité » et la Vice-Présidente Maryse Etzol dans le cadre de celle consacrée au thème « Au plus près des personnes soignées et accompagnées ». Leur intervention fut l’occasion très remarquée de présenter et d’exposer respectivement la volonté d’une évolution de
la gouvernance territoriale afin de mieux piloter le secteur de la santé ainsi que du médico-social et de mettre en exergue la problématique de l’accès à la santé et aux soins en situation archipélagique à travers nos situations de double insularité notamment celle de Marie-Galante.
Dans le prolongement du Congrès, ce vendredi 18 octobre a été marqué par une rencontre particulièrement enrichissante avec Marie-Antoinette Maupertuis, Présidente de la Collectivité de Corse. Après un tour d’horizon des hypothèses d’évolution institutionnelle et statutaire en cours pour les deux territoires, les présidents ont échangé en profondeur sur la gestion de la continuité territoriale, enjeu central pour la Corse et l’archipel Guadeloupéen. En Corse, la ‘sanctuarisation’ de cette continuité a permis, via des délégations de service public, d’assurer un accès préférentiel aux transports maritimes et aériens pour les Corses. La rencontre a également mis en lumière les défis de la continuité territoriale au sein de notre archipel, avec des discussions sur les obligations de service public validées lors du dernier Congrès des élus, notamment sur la base des recommandations du mémorandum des îles du Sud porté par Maryz Etzol.
Fort de ces échanges et de l’expérience partagée des deux situations insulaires, les présidents Losbar et Maupertuis ont décidé de poursuivre leurs réflexions communes dans les mois à venir.
Ce vendredi 26 juillet, la Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) Grain d’Or a été inaugurée au Jardin Botanique Départemental de Basse-Terre.
La nouvelle MSP vise à améliorer la santé des habitants. Elle regroupe des professionnels de santé libéraux autour d’un projet commun. Cette structure offre une prise en charge globale et personnalisée. Elle est accessible à tous, y compris pour les problèmes de santé chroniques.
L’association GUADEDUKA a initié le projet, active depuis 2016 dans l’éducation thérapeutique. La Collectivité Départementale a soutenu la mise en place. Elle a remis les locaux aux normes.
L’Agence de Santé de Guadeloupe Saint-Martin, Saint-Barthélémy a fourni les équipements.
Désormais, ce site deviendra également un sanctuaire pour une nouvelle approche d’accompagnement des patients atteints de maladies chroniques. Grâce au programme « Du mouvement pour ma vie », les praticiens proposeront des activités physiques personnalisées inspirées par les grandes figures sportives emblématiques de la Guadeloupe. Celles-ci sont illustrées notamment par l’œuvre de Richard Victor Sainsily, « Itinérances Honorifiques – Sports & Natures ». Ce projet rend hommage aux grands sportifs guadeloupéens à travers un parcours scénographique comprenant des installations artistiques.
L’inauguration a réuni de nombreux invités. Les discours ont souligné l’importance de la MSP pour la communauté. Les visiteurs ont pu découvrir les locaux et rencontrer les professionnels de santé. L’ambiance était chaleureuse et accueillante.
La MSP Grain d’Or représente un modèle de soins innovant. Elle promet de faire une réelle différence pour la santé publique.
Le 25 avril 2024, le Conseil départemental, l’ARS et la CNSA donnent le départ de la deuxième édition des rencontres territoriales de l’autonomie qui se tiennent jusqu’au 17 décembre dans toute la France.
14 rencontres dans toute la France
La première édition des rencontres territoriales de l’autonomie s’est tenue en 2023. Elle a réuni plus de 620 acteurs de la branche autonomie de la Sécurité sociale : élus, directeurs d’agences régionales de santé (ARS), directeurs autonomie des conseils départementaux, directeurs de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA)…
Ces rencontres ont posé les bases d’un partenariat étroit, nourri par un dialogue très franc à partir duquel les partenaires de la branche vont travailler les feuilles de route territoriales en 2024.
L’objectif de ces rencontres est de renforcer la qualité du service public de l’autonomie pour répondre aux besoins des personnes handicapées, des personnes âgées et de leurs aidants.
À nouveau, en 2024, 14 rencontres territoriales de l’autonomie se tiendront dans toute la France, en métropole, en Corse comme en Outre-mer. Les participants bénéficieront d’un temps de travail d’une journée pour poser les premiers jalons des feuilles de route locales et définir un calendrier de conventionnement commun.
Le défi réussi de la création de la branche Autonomie
En 2021, la CNSA, les ARS et les conseils départementaux se sont vu confier par le législateur une mission historique : la création d’une nouvelle branche de Sécurité sociale pour prévenir et prendre en charge le risque lié à la perte d’autonomie.
Grâce à l’implication de tous les acteurs, un cadre de coopération national a été adopté en 2023. Ce cadre doit à présent être décliné localement pour garantir aux citoyens une équité d’accès à leurs droits, tout en tenant compte des spécificités propres à chaque territoire.
C’est l’enjeu de la deuxième édition des rencontres territoriales de l’autonomie dont le tour de France commence le 25 avril 2024, en Guadeloupe.
La première rencontre territoriale de l’autonomie 2024 en Guadeloupe
Cette année, c’est par la Guadeloupe que commence le tour de France des rencontres territoriales de l’autonomie. Un département symbole des enjeux propres aux Outre-mer en matière d’autonomie.
La Guadeloupe fait partie des départements français les plus concernés par le vieillissement démographique et par une offre moindre que dans le reste de la France (cf. chiffres-clés en page 3). Pour y faire face, elle bénéficie depuis 2021 du « plan de rattrapage de l’offre personnes âgées dans les régions insulaires et ultramarines ».
Toujours dans une logique de rattrapage, la Guadeloupe et les Outre-mer sont prioritaires dans l’attribution des crédits dédiés à la création de 50 000 solutions nouvelles pour les personnes en situation de handicap, annoncés lors de la Conférence nationale du handicap 2023.
Au titre de sa mandature 2021-2028, l’Assemblée départementale poursuit l’objectif d’amélioration du service public de l’autonomie par un fort accompagnement de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et la création d’une Maison de l’Autonomie et du Handicap, véritable guichet unique pour l’inclusion des séniors et des personnes en situation de handicap. Ce guichet permettra d’informer, d’orienter les démarches et faciliter l’accès aux droits des usagers et de leurs aidants.
L’Assemblée départementale travaille à la création à l’échelle territoriale d’un gérontopole afin de fédérer les acteurs du bien vieillir et promouvoir la santé des personnes âgées sur la base de 4 axes principaux : la recherche, la formation, la silver économie et l’innovation.
La première rencontre territoriale de l’autonomie 2024 se déroule le jeudi 25 avril de 08h00 à 17h30.
Elle réunit une trentaine de personnes à la Résidence départementale et se tient en présence de :
- Guy Losbar, président du Conseil départemental de Guadeloupe
- Gabrielle Louis-Carabin, présidente de la commission personnes âgées et du Conseil de la Citoyenneté et de l’Autonomie
- Jean-Luc Perian, président de la commission personnes handicapées du Conseil départemental de Guadeloupe et président de la commission exécutive de la MDPH de Guadeloupe
- Laurent Legendart, directeur général de l’ARS Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy
- Virginie Magnant, directrice de la CNSA
Ce jeudi 14 Mars 2024, le Conseil départemental a participé à la journée thématique de la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires) qui s’est déroulée en Martinique sur le thème : « Comment construire aux Antilles-Guyane un parcours de prise en charge de la personne âgée, de la personne en situation de handicap ou atteinte de maladies chroniques, de l’entrée dans les dispositifs jusqu’à la fin de vie ? ».
La délégation départementale était composée de M. Jean-Luc PERIAN, Président de la Commission Personnes Handicapées, de Madame Dominique RAMZAY, Directrice Personnes âgées/ Personnes handicapées et du Dr Carole LO MONACO, Médecin territorial de la Direction personnes âgées/ personnes handicapées.
Lors de l’ouverture des travaux, M. Jean-Luc PERIAN, a mis en relief la participation centrale de la Collectivité départementale à la construction des parcours de prise en charge, face à l’ampleur des maladies chroniques, à la diversification des risques sanitaires et environnementaux, au vieillissement de la population, au poids des inégalités sociales et territoriales de santé. Ce fut l’occasion aussi pour lui de présenter les axes stratégiques qui seront consignées au prochain schéma départemental Grand âge et Autonomie, notamment :
- La prise en compte des besoins des personnes âgées et handicapées;
- L’amélioration de la coordination à travers la future Maison de l’Autonomie et du Handicap;
- La création du service d’accueil familial;
- La mise en œuvre d’un Gérontopôle, le déploiement de l’outil ICOPE (pour le repérage des fragilités), les urgences gériatriques.
Plusieurs tables-rondes ont permis de mettre en relief les retours d’expériences des territoires en matière de prise en charge. Le Conseil départemental à travers la table ronde consacrée aux interventions du parcours de soins, par l’exposé du Dr Carole LO MONACO a présenté son dispositif de maintien à domicile.
Dispositif qui doit s’appuyer sur la promotion de la prévention, sur une démarche territoriale d’amélioration de l’Habitat, la lutte contre l’isolement, le repérage des fragilités, le renforcement des dispositifs d’aide aux aidants (dispositifs de répit dans le cadre de l’APA, Hébergement Temporaire de secours…).
La nécessité de mettre en œuvre des parcours de prise en charge pour les personnes âgées et handicapées, c’est permettre un meilleur suivi des personnes, en donnant une réponse adaptée à leurs besoins et à leurs attentes. L’ambition consiste également à mettre en place des filières de prise en charge. Il est important que les filières existent à l’échelle régionale comme interrégionale, en œuvrant à la mutualisation des moyens et des professionnels, garantie du partage et de l’interprofessionnalité.
Acteur majeur des Solidarités, l’organisation de la collectivité départementale autour du maintien à domicile des personnes âgées et handicapées a été largement saluée par l’ensemble des partenaires.
C’est afin de répondre à la problématique de l’accès aux soins à laquelle est confrontée la population de Terre-de-Bas, que l’ARS et le Conseil Départemental ont mis en place au sein du Centre local d’action sanitaire et social (CLASS) un espace médical, équipé selon les conditions techniques et professionnelles requises. Cet espace sera destiné aux médecins qui participent ou qui souhaiteront participer à l’activité de Permanence des Soins Ambulatoires à Terre de Bas.
Depuis deux mois, en plus du lundi, les habitants de Terre-de-Bas peuvent consulter un médecin de ville le vendredi toute la journée et le samedi matin. Un médecin est aussi présent sur l’île le week-end durant les horaires de la permanence des soins ambulatoire (PDSA), soit du vendredi 20 heures au samedi 8 heures et du samedi 12 heures au dimanche 8 heures.
Ces locaux du CLASS ont vocation à accueillir d’autres professionnels de santé, en leur donnant ainsi la possibilité d’exercer dans de bonnes conditions, contribuant ainsi à l’attractivité de ce territoire et à une meilleure réponse aux besoins de la population.
Le Département a assumé les dépenses structurelles à hauteur de 140 000€, telles que la rénovation du bâtiment, la salle d’attente, le bloc de consultation et l’accès des personnes à mobilité réduite. De son côté, l’ARS a pris en charge l’équipement médical nécessaire.
L’inauguration du cabinet médical à Terre de Bas indique la volonté du Conseil départemental et de l’ARS d’œuvrer pour l’accès effectif aux soins pour la bonne santé des usagers du système de santé, à l’échelle de l’ensemble de l’Archipel.