La lutte contre l’illettrisme est l’une des priorités du Président du Conseil départemental, Guy Losbar. À ce titre, la collectivité départementale proposera des actions dans le cadre des Journées nationales d’action contre l’illettrisme (JNAI) et signera une convention de partenariat avec l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), ce jeudi.
Lire, écrire ou comprendre ne sont pas des acquis pour tous. En France, 7% de la population âgée de 16 à 65 ans sont concernés par l’illettrisme. En Guadeloupe, 25% des personnes dans cette même tranche d’âge éprouvent des difficultés suffisantes pour les gêner au quotidien, selon une enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Pour amplifier la prise de conscience et faire connaître les solutions de proximité qui existent, des manifestations et actions de sensibilisation sur l’illettrisme sont organisées partout en France, dans le cadre des Journées nationales d’action contre l’illettrisme (JNAI), dont la 9e édition aura lieu du 8 au 24 septembre.
Chez nous, l’engagement des acteurs qui collaborent avec l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) est particulièrement fort cette année. Plus de 60 manifestations labellisées (contre 7 en 2021) sont programmées à cette occasion : ateliers d’éducation financière et d’initiation au numérique, actions de formation, rencontres littéraires, conférences-débat, etc.
Social, insertion et culture
Il s’agit de porter un coup de projecteur sur la réalité de l’illettrisme et sur les moyens mis en œuvre pour agir collectivement sur le territoire. Dans son Plan de mandature, le président du Conseil départemental Guy Losbar a fait de la résolution de cette problématique une priorité. Il s’agit de lutter contre toutes les formes d’exclusion et de conduire une politique volontariste en matière d’insertion des personnes en situation de précarité.
Ainsi, le Conseil départemental entend prendre toute part dans ces JNAI. L’illettrisme est une problématique transversale au sein de la collectivité départementale. Des actions dans les domaines du social, de l’insertion et la culture sont programmées dans le cadre des JNAI.
Elles sont prévues dans le cadre de la convention de partenariat qui sera signée entre le Département et l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), lors de la cérémonie d’ouverture des JNAI, ce jeudi 8 septembre 2022, au Palais du Conseil départemental, à Basse-Terre.
La mise en œuvre de cette collaboration se décline sur plusieurs axes : information, formation, l’expérimentation, la communication, la veille et l’observation. Il s’agira par exemple d’échange d’informations sur les besoins et pratiques réussies, en vue de sensibiliser les acteurs sur les enjeux en matière de repérage et d’accompagnement des personnes en situation d’illettrisme ou encore de formation des personnels du Département pouvant être en contact avec des usagers en situation d’illettrisme.
L’illettrisme est considéré comme une source de non-recours aux droits et un frein majeur au retour à l’emploi et à l’insertion sociale, puisqu’il induit un manque d’autonomie, de confiance en soi, des difficultés à s’adapter aux changements. C’est pour cette raison que — dans le cadre de sa politique d’insertion et d’action sociale— le Conseil départemental de Guadeloupe s’attache à mettre en œuvre des actions destinées à lever les freins des populations dans le cadre de leur démarche d’insertion, comme celles programmées dans le cadre de ces JNAI.
Appel à Projet permanent du fonds social Européen Programme Opérationnel (PO) FSE / FEDER Guadeloupe et Saint-Martin 2014-2020
L’axe 3 « Promouvoir l’inclusion sociale et lutter contre la précarité » contribue directement à la réalisation de l’objectif de réduction de la pauvreté affiché dans la stratégie Europe 2020 en soutenant :
La construction d’itinéraires personnalisés de retour vers l’emploi en renforçant notamment les actions du Programme Départemental d’Insertion (PDI):
l’amélioration de la qualité et des résultats de l’offre d’insertion et des dispositifs de remobilisation et d’insertion en faveur des plus vulnérables.
Le FSE interviendra en soutien des dispositifs prévus dans le PDI afin de renforcer l’efficacité de son action et d’aider au développement de mesures innovantes et partenariales.
Il importe en premier lieu de consolider et d’améliorer l’accompagnement des personnes les plus vulnérables, vivant sous le seuil de pauvreté et en rupture de lien social telles les personnes sans domicile fixe et en errance, les personnes sortant d’une période d’incarcération et/ou sous-main de justice, les jeunes désocialisés et en situation demarginalisation sociale, les personnes cumulant des problématiques sociales diverses (santé, logement, rupture avec l’environnement, …). Les allocataires du RSA constituent la majorité des publics indiqués ci-dessus qui doivent bénéficier d’un accompagnement individualisé visant leur inclusion et leur insertion professionnelle à terme.
Le présent appel à projet s’inscrit dans le cadre des objectifs stratégiques suivants :
Améliorer le niveau d’employabilité par le renforcement ou l’acquisition de compétences liées aux savoirs, savoir-être et savoir-faire.
Augmenter le nombre de sorties dynamiques :
sorties positives : entrée en formation pré-qualifiante ou qualifiante, embauche au sein d’une SIAE (Structure d’Insertion par l’Activité Economique)
sorties vers l’emploi durable : CDI, CDD ou missions d’intérim de 6 mois et plus, stage ou titularisation dans la fonction publique et création d’entreprises
sorties vers « un emploi de transition » : CDD ou périodes d’intérim de moins de 6 mois, contrats aidés chez un employeur de droit commun.
Une meilleure égalité des chances pour les publics concernés notamment par la lutte contre les discriminations
Date de lancement de l’appel à projets : 06/09/2022
Date de clôture de l’appel à projets : 30/10/2022; reportée au 09/11/2022
Spécification du Document de mise en œuvre (DOMO) du PO
Axe prioritaire 3 – Promouvoir l’inclusion sociale et lutter contre la pauvreté
Priorité d’investissement 9i – Inclusion active, y compris en vue de promouvoir l’égalité des chances, la participation active et une meilleure aptitude à l’emploi
Objectif spécifique 3.1 – Augmenter le nombre de parcours intégrés d’accès à l’emploi des publics très éloignés de l’emploi et lutter contre les inégalités
Fiche action n°14 du DOMO – Renforcement des actions du PDI (public des bénéficiaires et ayants droit du RSA avec élargissement au public des inactifs) ayant pour objet un accompagnement global vers l’emploi
Le Département est le chef de file de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
Le rôle de la collectivité dans ce champ de compétence s’articule autour de trois missions :
La solvabilisation des personnes concernées – qui passe par l’attribution par le Conseil Départemental de plusieurs prestations;
L’organisation de l’offre de services à domicile et d’hébergement;
La coordination de l’action gérontologique.
La politique d’autonomie du Département a fait d’abord le choix de prioriser le maintien à domicile tout en assurant un accueil de qualité aux personnes âgées hors de leur domicile.
Les orientations 2022 sont les suivantes :
1/ Accueillir le public âgé et mieux prendre en compte ses besoins
Améliorer l’accueil du public au sein des services du Département
Utiliser tous les leviers disponibles pour améliorer les délais de traitement des dossiers
2/ Soutenir à domicile les personnes âgées vulnérables
Assumer l’augmentation de la dépense liée aux dispositifs d’aide à domicile pour respecter et accompagner le choix des usagers (APA, aide-ménagère ….)
Maintenir une offre diversifiée d’aides extra légales pour un meilleur soutien à domicile des personnes âgées : garde itinérante de nuit, téléassistance et assistance sénior (cumul des 2 premières prestations).
Mise en œuvre d’actions nouvelles en matière d’aide alimentaire en faveur des personnes
âgées.
3/ Développer le partenariat avec les CCAS et les autres partenaires
Le nouveau schéma de l’autonomie permettra de concrétiser les travaux menés avec les CCAS sur le développement de l’action sociale de proximité en termes d’animation, de développement des services, de centres avancés d’information, de prévention et d’information, d’actions de mobilisation des familles auprès de leurs ainés.
La coopération sera également renforcée avec les partenaires ainsi que les Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD), Services Soins Infirmiers à Domicile (SIAD), MAIA (Méthode d’Action pour l’Intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’Autonomie), GIP/RASPEG, mandataires judiciaires, juges aux affaires familiales, juges des tutelles et le Parquet.
4/ Optimiser les solutions d’hébergement des personnes âgées
Le Département accorde une aide sociale à l’hébergement, véritable avance sociale sur frais d’hébergement, après déduction de la participation de l’usager à hauteur de 90 % de ses ressources, complétée de celle de ses obligés alimentaires et de l’allocation logement. Cette aide relativement stable est récupérable sur la succession au décès du bénéficiaire.
En 2021, l’offre d’hébergement en institution s’élève à 1518 places pour une capacité éligible à l’aide sociale de 1324 places.
Au 31 décembre 2021, 993 personnes âgées bénéficiaient de l’aide sociale à l’hébergement (ASH) soit 68% des places habilitées à l’aide sociale en EHPAD, pour un coût mensuel moyen de 3000 € et un montant moyen de l’ASH de 2200 € par bénéficiaire.
La pandémie a rappelé l’importance du dispositif d’aide sociale à l’hébergement en EHPAD et en famille d’accueil, notamment en faveur des personnes isolées. Cependant, l’accessibilité financière aux EHPAD reste l’élément déterminant de l’arbitrage des familles.
Dans ces conditions, outre la maîtrise des tarifs d’hébergement en EHPAD, la collectivité s’active à user de tous les leviers pour permettre à ceux qui le souhaitent d’être accueillis dans ces établissements.
5/ Optimiser l’accueil familial pour personnes âgées et pour personnes handicapées
L’hébergement en famille d’accueil présente l’avantage d’une prise en charge dans un environnement familial, à un coût inférieur à celui de l’EHPAD (en moyenne, 1800€ par mois contre 3000€).
Le réseau de l’accueil familial social répond à la demande croissante de prise en charge hors du domicile des personnes âgées. C’est une offre qui trouve l’adhésion des familles en raison de liens tissés entre accueillants, accueillis et familles des accueillis. L’accueil familial social s’inscrit dans un parcours de vie, préalablement à une prise en charge médicalisée institutionnelle dès lors qu’apparait une forte dépendance.
Le Département, garant de la qualité de l’accueil hors du domicile, veille à la professionnalisation des accueillants familiaux et au suivi médico-social des personnes accueillies.
En 2021, on dénombrait 231 accueillants familiaux pour une capacité totale d’accueil de 441 personnes âgées et/ou en situation de handicap.
La lutte contre l’isolement social et la solitude des personnes âgées est un enjeu de société majeur.
Au 1er janvier 2021, l’INSEE estime à 375 700 habitants la population. La région perd 0,7 % de sa population en moyenne par an, alors qu’en France la population continue d’augmenter (+ 0,3 %).
En 2020, la hausse des décès se poursuit et s’accélère. Elle résulte principalement du vieillissement de la population. Néanmoins, la pandémie de la COVID -19 a entraîné une surmortalité au deuxième semestre.
Le rythme des décès s’accélère depuis 3 ans : + 4,4 % entre 2017 et 2018, + 6,5 % entre 2018 et 2019, + 7,9 % entre 2019 et 2020. Le nombre de décès est en augmentation de 2,4 % par an en moyenne.
Par ailleurs, Au cours du 3ème trimestre 2021, marqué par la quatrième vague de la Covid-19 et la mise en place de restrictions renforcées, l’emploi salarié baisse légèrement. La plupart des pertes sont enregistrées dans le secteur tertiaire marchand (hors intérim).
(Note de conjoncture régionale 3ème trimestre 2021 INSEE).
En 2013, la Guadeloupe comptait 54 seniors pour 100 jeunes. En 2030, cette proportion sera de 134 seniors pour 100 jeunes.
La population guadeloupéenne, l’une des plus jeunes de France, vieillit plus rapidement. C’est la conséquence de l’augmentation de l’espérance de vie, de la diminution des naissances, du départ des jeunes actifs et du retour des guadeloupéens à l’âge de la retraite.
Notre département est d’ores et déjà classé au 3ème rang des régions les plus âgées de France à l’horizon 2040, après la Corse et la Martinique.
Le nombre de personnes âgées dépendantes devrait doubler à l’horizon 2030, passant de 6 000 en 2007 à 13 300 en 2030.
Les données de la CNSA corroborent l’inéluctable vieillissement de la population guadeloupéenne de 60 ans et + : soit une augmentation de 24,97 % en 6 ans :
× 2016 : 88 258
× 2017 : 90 665, soit une augmentation de 3 %
× 2018 : 92 162 1,65 %
× 2019 : 97 671 5,98 %
× 2020 : 100 090 2,48 %.
× 2021 : 110 300 10,20 %
98,7 % des seniors vivent à domicile, contre 95,5 % en France hexagonale. Parmi eux 29 % des 60-74 ans, et 39 % des 75 ans ou plus vivent seuls.
La loi relative à l’Adaptation de la Société au Vieillissement, dite ASV, entrée en vigueur au 1er janvier 2016, réforme l’action du Conseil Départemental dans le domaine de l’autonomie des personnes âgées.
Cette dernière vise à répondre aux conséquences du vieillissement de la population en :
Anticipant les premiers facteurs de risque de la perte d’autonomie ;
• Adaptant les politiques publiques au vieillissement ;
• Améliorant la prise en charge des personnes en perte d’autonomie.
La Guadeloupe, fait donc face à un vieillissement marqué de sa population qui requiert des besoins accrus en matière d’infrastructures de santé, de formation et de logement.
Par ailleurs, le diagnostic territorial, conduit par l’observatoire des fragilités de la Caisse Générale de Sécurité Sociale, et les Centres communaux d’action sociale, conforte la volonté du Conseil Départemental et de ses partenaires de lutter contre l’isolement et la solitude en travaillant à la coopération entre les institutions et les acteurs de terrain.
Conformément aux attentes du dispositif de la Mobilisation Nationale pour la lutte contre l’isolement social des Agés – MONALISA, pour être éligibles, les actions proposées devront bénéficier directement aux personnes âgées et prévenir l’isolement de ce public en répondant aux thématiques qui suivent :
1- Créer du lien social : groupe de paroles et d’écoute bénévole, ateliers de prévention et d’animations
2- Développer le portage de repas : diversifier l’offre d’accompagnement et de service favorisant le lien social (hors prestation d’aide sociale légale et extra légale)
3- Déployer un réseau de solidarité, ex : équipe citoyenne, jardin partagé, quartier intergénérationnel.
4- Faire émerger des initiatives individuelles qui luttent contre l’isolement social ;
À son arrivée à la présidence du Conseil départemental, le 6 décembre 2021, Guy LOSBAR a constaté une situation particulièrement alarmante, caractérisée par une durée de traitement des dossiers 2,5 fois plus élevée que la moyenne nationale. En effet, au 31 décembre 2021, la MDPH accusait plus de 8 000 dossiers en attente de traitement, situation qui impacte considérablement le quotidien des personnes en situation de handicap.
Face à cette situation préoccupante, le Président du Département a mis en place un plan de crise, comprenant les mesures opérationnelles et les résultats suivants :
L’instauration de réunions hebdomadaires avec les élus et les services départementaux, ainsi que les équipes de la MDPH ;
La mise en place d’une équipe dédiée de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) pour la formation des nouvelles équipes et l’accompagnement du plan de crise ;
La réduction des demandes en attente d’enregistrement (du 1er février au 1er juin 2022, on est passé de 1500 à 50 dossiers en attente) ;
Le renforcement des ressources humaines, et notamment des équipes en charge de l’accueil du public, afin de mieux renseigner la population (arrivée de 6 collaborateurs) ;
L’augmentation substantielle des équipes pluridisciplinaires en charge de l’évaluation des dossiers. Du 1er février au 1er juin 2022, on est passé de 45 à 95 collaborateurs, avec un traitement de 1 000 à 4 000 dossiers. Les équipes d’évaluation assurent le traitement de 400 dossiers par semaine, dans l’objectif de réduire le stock à zéro d’ici fin juin ;
Le renforcement des équipes de gestionnaires (de mai 2021 à mai 2022, ces gestionnaires ont permis l’augmentation du flux de dossiers traités en CDAPH) ;
L’accroissement des équipes en charge de la notification et des appels téléphoniques aux demandeurs, tout en systématisant la notification des droits par courrier sous un délai maximum de 8 jours ;
La consolidation du lien entre le Département et la CAF afin d’anticiper la mise en paiement des prestations aux usagers.
Le Président du Conseil départemental et l’ensemble des équipes continueront à travailler, afin de garantir le fonctionnement optimisé de la MDPH, seul garant de la qualité et de la continuité du service rendu aux usagers.
La prise en charge du handicap doit mobiliser l’ensemble des partenaires, qu’ils soient institutionnels, associatifs, publics comme privés, afin de préserver le lien social et favoriser l’épanouissement collectif.
3 rencontres du Président du Conseil départemental avec l’ensemble du personnel de la MDPH,
8 réunions de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes – handicapées (CDAPH),
50 heures pour les sessions de formation mises en place avec la CNSA, – 9 réunions du groupe de travail MDPH.
Qu’est-ce que la MDPH ?
La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de la Guadeloupe est un Groupement d’intérêt public (GIP) créé en 2005. Elle assure une mission d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil des personnes en situation de handicap.
Avec un budget annuel de 3,2 millions d’euros, la MDPH est composée de 45 collaborateurs au 1er février 2022. Elle est structurée à travers deux unités physiques, en Grande-Terre et en Basse- Terre
La MDPH est administrée par une commission exécutive, composée de l’État, du Département, de l’Agence Régionale de Santé, du Rectorat, de la CAF et de la CGSS. En son sein, la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) assure le traitement des dossiers des usagers et l’attribution des prestations, notamment :
L’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) ;
Suite aux inondations du week-end dernier, le Président du Conseil Départemental, Guy LOSBAR exprime toute sa sollicitude et sa solidarité aux familles endeuillées, et aux foyers guadeloupéens sinistrés qui tentent courageusement de se relever au lendemain de cette catastrophe.
Le Président LOSBAR salue, par ailleurs, le travail remarquable accompli sur le terrain par les pompiers, la police municipale et nationale, les services de secours, EDF, le SMGEAG, l’ensemble des acteurs associatifs et institutionnels, les citoyens et également, les élus qui se sont mobilisés aux côtés des populations, sur le terrain pour relayer les informations et apporter le soutien nécessaire en pareille circonstance.
Depuis samedi, le Conseil Départemental, collectivité de toutes les solidarités, a voulu répondre à l’urgence de façon concrète en distribuant des packs d’eau et des colis alimentaires de première nécessité.
Dans ce contexte particulier, le Département s’engage également à accompagner financièrement les familles via l’octroi d’aides de secours, et sur le terrain, à venir renfort des autorités compétentes pour assurer des travaux de curage dans les zones prioritaires.
Toutefois, au-delà de l’action de proximité assurée par les collectivités avec leurs propres moyens, la situation actuelle suppose également un engagement fort du Gouvernement.
C’est en ce sens que le Président LOSBAR entend interpeller l’Etat sur la nécessité que l’état de catastrophe naturelle soit reconnu dans les meilleurs délais afin de permettre aux sinistrés assurés d’effectuer leurs démarches auprès des compagnies d’assurance.
En parallèle, d’autres mesures doivent être mises en place telles :
la constitution d’un fonds d’urgence pour accompagner les familles,
la mobilisation des bailleurs sociaux pour le relogement des familles en situation extrême
Enfin, dans le cadre des dispositifs d’intervention et de prévention existants (les Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) et la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI)), le Président LOSBAR propose la tenue d’une table-ronde avec les EPCI, l’Etat, la Région et le Département afin d’initier une démarche commune pour prévenir le risque :
en planifiant les travaux nécessaires sur l’ensemble du territoire
et en sensibilisant plus efficacement la population au travers de campagnes de communication dédiées.
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