Espace biodiversité du Jardin botanique

Créé en 1820 sur les bases de la propriété Trianon, le Jardin Botanique de Basse-Terre est le plus ancien de la Guadeloupe. Il était destiné à la naturalisation des plantes exotiques, à rassembler et à propager les plantes indigènes. Préservé et enrichi, ce jardin abrite une grande variété d’espèces d’arbres et de plantes d’origines diverses et se veut un espace de détente mais aussi de découverte au travers d’un parcours pédagogique. Il permet également de sensibiliser le public et en particulier la jeunesse, à la protection de l’environnement et plus particulièrement de la biodiversité dans notre archipel à travers son exposition permanente « Biodiversités Insulaires ». Cette exposition permet de faire le tour des principaux enjeux de la préservation du vivant au sein du territoire guadeloupéen. Immersion photographique et graphique dans l’univers végétal, planches d’herbier, insectes naturalisés, entretiens audiovisuels et dispositifs ludiques.

Ces dernières années, la collectivité départementale a engagé des travaux importants de rénovation en vue d’accroitre son potentiel : réfection des allées, réaménagement d’une entrée nord pour faciliter le stationnement des véhicules, mise en place d’une signalétique, construction de toilettes et d’un carbet, replantation des espèces.

Infos pratiques

Adresse: 57 Chem. de Circonvallation, Basse-Terre 97100, Guadeloupe

Contact:
sandra.laban@cg971.fr

05 90 923 647

Horaires d’ouverture :

Espace biodiversité :

  • Lundi-mardi-jeudi 8h30 – 12h30 / 14h -16h30
  • Mercredi – vendredi 8h30 – 12h30

Ouverture possible sur réservation pour les groupes.

Entrée libre

Jardin :

  • Du lundi au vendredi 7h – 17h
  • (Fermé les jours fériés)

Entrée libre

Parc des roches gravées

Le parc archéologique des Roches Gravées de Guadeloupe, propriété du Conseil départemental, est l’un des plus beaux sites d’art rupestre de Guadeloupe et des Antilles.

Inauguré le 28 juin 1975 par la Société d’Histoire de la Guadeloupe à Trois-Rivières, après avoir été classé au titre des monuments historiques le 26 février 1974, le site est confié en 1981 au Département, qui en assume désormais la gestion et l’ouverture au public, à travers des visites guidées.

Localisé dans une sorte d’amphithéâtre naturel formé par une falaise d’anciennes coulées de lave volcanique d’andésite basaltique, on peut y découvrir, sur plus d’un hectare, un ensemble de 22 roches présentant plus de 230 gravures, soit isolées, soit regroupées en « panneaux ». Ainsi, la majorité des roches dévoilent des figures isolées au dessin schématique – de simples visages ou des têtes rondes sur des corps ovales. Dans deux cas, des visages ont été représentés avec une décoration plus complexe, ce qui leur a valu le surnom de « cacique » et de « sorcier » par leurs découvreurs, bien que ces noms ne reflètent pas la nature de la représentation. Mais le parc est surtout réputé pour ses roches présentant des ensembles plus complexes où plusieurs figures forment des compositions élaborées, avec une mise en scène dont le sens nous échappe.

Ces pétroglyphes, datés de 300 à 800 ap. J.C., sont l’inscription dans le paysage d’une pensée symbolique, dans des lieux privilégiés de communication avec les esprits régissant l’ordre du monde et de la nature pour les Amérindiens (les zémis). Ils font du site un lieu cérémoniel et spirituel du monde amérindien, où sont invoquées les forces surnaturelles. Suivant les hypothèses et les comparaisons avec les cultures contemporaines, nous sommes vraisemblablement en présence de la représentation d’ancêtres, de personnages mythiques, d’êtres surnaturels ou de mythes de création.

Par ailleurs, on peut aussi y découvrir des polissoirs, qui permettaient la fabrication de haches en pierre polie par les Amérindiens.

Enfin, la visite s’effectue dans un superbe jardin où on découvre différentes espèces de plantes qui faisaient partie de la vie des Amérindiens, comme le calebassier, le cacao, le roucou, le manioc ou la châtaigne péyi.

Aujourd’hui, un programme de rénovation ambitieux est en cours d’élaboration (aménagement de l’accès, création d’un accès pour les personnes à mobilité réduite, création d’espaces pédagogiques, réalisation d’un coin restauration…) pour restituer au parc des Roches Gravées de Guadeloupe sa dimension de site référence de l’art rupestre caribéen et de site sacré amérindien.

Infos pratiques

Parc archéologique des Roches Gravées de Guadeloupe

Bord de mer

97 114 Trois-Rivières

Numéro de téléphone:

05 90 92 91 88

Adresse mail:

parc.roches.gravees@cg971.fr

Horaires d’ouverture:

Le parc est actuellement fermé au public pour travaux

M